CAPVERN LES BAINS 2009

CAMPAN........ LES MOUNAQUES

Le charivari et les Mounaques de Campan
Autrefois, à Campan, un jeune homme se mariait avec une fille du village, mais souvent, les jeux de l'amour et du hasard venaient contrarier cette « coutume » et ils n'aimait guère ces « hore benguts » qui venaient enlever une « héritière »
Le problème ne se posait pas si la mariée était une cadette mais la fille aînée de la « maison » qui héritait des biens : terre, maison, bétail, était très convoitée. Donc, pour avoir le droit de « s'en venir gendre » à Campan le futur « nobi » (le fiancé) devait s'acquitter d'une sorte de « tribut » envers la jeunesse.
Si le futur époux accédait aux désirs des jeunes et se montrait largement compréhensif, tout se passait très bien, mais s'il refuser de s'acquitter de ce « tribut », il avait droit au charivari et aux Mounaques.
Dans le mois précédant le mariage, tous les jeunes, cloches de vaches autour du cou, venaient chaque soir faire le tintamarre autour de la maison de la fiancée, et le jour du mariage, les mariées et le cortège avaient le privilège de passer sous un couple de Mounaques suspendu au détour de la rue.
Les Mounaques et le charivari étaient de rigueur lorsqu'un veuf ou une veuve se remariait, ou bien quand une fille mère prenait époux.
Le charivari s'arrêtait si les jeunes recevaient une somme conséquente qui leur permettait de faire la fête.
Cette coutume de culture traditionnelle et populaire a été remise au goût du jour et des Mounaques ornent les rues, les places, les lavoirs, les balcons et les galeries des maisons de Campan pendant les mois d'été