CHITARRINI
SUR GUGGENHEIM est une série de 24 photographies dans laquelle
la façade du plus célèbre musée
d'art contemporain du monde se métamorphose
en suivant le sens logique de lecture. Le temps,
facteur principal de l'œuvre, semble se dilater
indéfiniment durant cette lente et progressive
incarnation, ce passage du minéral à l'organique.
L'empreinte digitale, lue initialement comme une
ombre portée sur les volumes courbes du bâtiment,
apparaît peu à peu comme une présence
devenue absence. Cette blanche découpe finit
par déstructurer totalement la façade
du musée pour la ramener à un simple
plan. D'une facture très "pop",
cette série fait écho à celle
des autoportraits camouflés d'Andy Warhol
et rend aussi hommage à l'architecture biomorphique
de Frank Lloyd Wright. |