Duel au soleil Corsica Mai 2008

 

 

 

 

Anne de Carbuccia veut récupérer la maison du XVIIe siècle qu'elle a achetée en 2001, et dont elle a été expulsée en 2005 par Paul Canarelli, le patron du domaine de Murtoli sur lequel elle est construite.
Pas simple les histoires de terrains et de propriétés en Corse.

Le président du tribunal d'Ajaccio, Guy Jean, l'a résumé à sa manière, le 22 avril, au terme du procès en référé qui opposait Anne de Carbuccia à Paul Canarelli à propos d'une maison du XVIIe siècle construite en bord de mer à Murtoli. « Je n'ai qu'une question à vous poser, a-t-il lancé aux avocats des uns et des autres : comment dit-on, en corse, sac de nœuds ? » Peut-être une manière de dire que d'ici le 3 juin, date à laquelle il doit rendre son jugement, il aura peut-être du mal à se faire une opinion et qu'il n'exclut pas de renvoyer l'affaire « au fond » devant une autre juridiction.
Pourtant, il a d'ores et déjà les moyens de trancher puisque, si Canarelli conteste la vente de la maison, Anne de Carbuccia en est effectivement propriétaire et a le droit de la récupérer. D'où l'objet de son référé contre Canarelli qui, lui aussi, persuadé de son bon droit, la lui a confisquée depuis 2005.
« Comment dit-on sac de nœuds en corse ? » Le président du tribunal
Et si ce n'étaient la valeur de cette maison située dans un endroit idyllique, la personnalité de ceux qui se la disputent, et le contexte « corso-corse » caricatural qui a intéressé les médias continentaux, cette affaire pourrait paraître banale ici, où des dizaines, voire des centaines de conflits du genre, opposant parfois des membres d'une même famille, ont lieu dans presque tous les villages. En effet, l'indivision, la parole donnée entre parents ou grands- parents, des habitudes prises depuis des lustres, font que nombre d'insulaires se disputent, là un terrain, ailleurs une maison, ou les deux à la fois.
Au demeurant, c'est peut-être ce contexte quelque peu ancien qui a « piégé » Paul Canarelli. Il se retrouve aujourd'hui confronté à une propriétaire « moderne » qui, ayant acheté un bien, et ayant épuisé tous les moyens de conciliation, veut simplement le récupérer. Quelles qu'aient été les relations entre la famille de Canarelli et celle de Paul D'Ortoli, le vendeur. Celui qui, selon Paul Canarelli, lui avait confié la maison qu'il a louée pendant deux saisons, et aurait dû la lui vendre prioritairement. Et non la céder « en douce » à quelqu'un qu'il considère comme « une étrangère », sans doute parce qu'elle est mariée à un riche italien, Alberto Tazanes, rompant ainsi un bail « verbal » qu'il aura du mal juridiquement à établir. Sans parler des méthodes qu'il a employées en récupérant par la force ce qu'il considère comme étant son bien, même s'il conteste avoir menacé Anne de Carbuccia; du moins c'est ce qu'elle l'affirme en ajoutant qu'il aurait fait de même avec Paul D'Ortoli lequel ne dit rien puisqu'il a décidé de ne pas s'expliquer en public sur cette affaire.
La genèse de ce feuilleton, sur fond de coins de paradis, est désormais connue : Anne de Carbuccia affirme avoir trouvé, en décembre 2000, dans le magazine Propriétés de France, une annonce concernant une maison et un terrain situé dans le sud de la Corse. Après avoir vu des photos, elle est conquise et envoie son père, qui réside en Corse, la visiter et voir son propriétaire Paul D'Ortoli. L'ayant ensuite rencontré elle-même, elle décide d'acheter et l'affaire est finalisée en 2001. « Discrètement » certes, mais selon le vœu de Paul D'Ortoli. Qui, à en croire Canarelli « fait cela dans son dos »: en effet, il a récupéré son bien en affirmant qu'il ne voulait plus le louer, comme il l'avait fait pendant deux saisons, mais l'habiter en personne.
Or, après s'être entendu avec Anne de Carbuccia, D'Ortoli l'a vendue pour 610 000 euros, en constituant une SCI dans laquelle la nouvelle propriétaire va devenir majoritaire via une autre société, alors qu'il reste porteur de parts minoritaires. « Comme cela, il pouvait s'occuper de la maison lorsque nous étions absents et régler, au nom de la société, tous les frais et les menus travaux d'aménagement » explique Anne de Carbuccia.
Paul Canarelli, qui gère le reste du domaine de Murtoli (2000 hectares) où il loue à de riches locataires (parfois jusqu'à 25 000 euros la semaine) une dizaine d'autres maisons ou bergeries. Il agrémente d'ailleurs les séjours par l'organisation également de parties de chasse, s'inquiète de l'arrivée de ces nouvelles têtes. « D'Ortoli m'a dit qu'il s'agissait de gens de sa famille à qui il prêtait sa maison » affirme-t-il. Avant d'apprendre, quelque temps plus tard, que la maison a été en fait vendue, ce qu'il ne pourra vérifier au bureau des hypothèques qui ne fera figurer les traces de la transaction que beaucoup plus tard. C'est ce qui explique, selon lui, qu'il n'a pas réagi plus tôt et a « laissé tranquille » Anne de Carbuccia jusqu'en 2005, alors qu'elle y avait déjà passé trois mois de vacances l'été et une vingtaine de week-ends par an. Période durant laquelle Canarelli a continué à aménager son domaine en « retapant » (« sans permis de construire » précise Anne de Carbuccia) de nouvelles bergeries afin de les louer.
« Cette maison a été vendue dans mon dos » accuse Paul Canarelli
C'est durant l'été 2005 qu'un premier incident éclate, lorsque le chien du couple Tazartes s'échappe et va traîner sur la plage où se trouvent les clients de Canarelli. Ce dernier, mis au courant, profite de l'occasion pour prendre à partie Alberto Tazartes et après lui avoir réclamé un million d'euros pour pouvoir accéder à sa propriété par le chemin qu'il a effectivement aménagé, lui demande de «dégager », lui et sa famille faute de quoi « il les fait jeter à la mer ». C'est en tout cas ce qu'affirme Anne de Carbuccia qui, ensuite, tenta en vain d'obtenir l'aide de Paul D'Ortoli avant de se réfugier, elle et ses enfants, dans l'appartement qu'elle possède à Ajaccio.
Jusqu'à l'été 2006, Anne de Carbuccia à qui son mari a laissé le soin de régler cette affaire, elle qui est corse, ne bouge » pas, mais compte bien sûr l'aide de son vendeur qui ne se manifestera plus. Sauf pour lui confirmer qu'il « ne peut rien faire ». Et, lorsqu'elle retourne à sa maison avec une amie, elle s'aperçoit que la grille d'entrée à désormais un code et que les serrures de sa maison, qui est visiblement habitée, ont été changées. Elle rencontre Canarelli qui a été prévenu de son arrivée, et la discussion qui dure plusieurs heures se passe mal. Canarelli campe sur ses positions en soutenant qu'elle n'avait pas le droit d'acheter la maison qui lui revenait « naturellement ». Comme D'Ortoli n'avait pas le droit de la lui vendre en raison d'accords familiaux passés. Et qu'il ne lui laisserait jamais la possibilité d'y habiter. Elle ajoute même, ce que nie Canarelli, qu'il aurait même menacé de la faire sauter si la justice ne lui donnait pas gain de cause. En faisant état de « ses amis du nord » ou de « ses amis nationalistes », histoire de montrer qu'il avait des appuis solides. Toute chose qu'il dément également.
Toutes les autres tentatives de conciliation - Anne de Carbuccia rencontrera une deuxième fois Canarelli dans le cabinet d'un avocat ajaccien - échoueront, le patron du domaine de Murtoli restant sourd aux arguments avancés par la propriétaire légale de la maison.
C'est ce qui va finalement la pousser à saisir la justice, fin 2007, pour tenter d'obtenir son expulsion, une procédure longue qui a abouti au procès du 22 avril dernier; le tout en déposant une plainte, actuellement instruite pour « dégradation de bien d'autrui ». En effet, Anne de Carbuccia, non seulement veut récupérer son bien, mais accuse encore Canarelli d'avoir modifié sa maison en y faisant des travaux qui, selon elle, l'ont dénaturée. « C'est comme s'il avait pissé dessus, dit-elle en s'énervant. Il a fait d'une authentique maison corse une sorte de mas provençal pour touristes ». Et de montrer des photos « avant » et après » qui illustrent effectivement son propos: les doubles vitres qui ont remplacé les petits carreaux d'époque, les voûtes sarrasines aux lignes pures couvertes par de lourdes voûtes aux pierres apparentes, les balustrades qui ont été rajoutées aux fenêtres... ». Une partie des travaux ayant été réalisée, d'après elle, pour « mettre la maison aux normes légales de location ».
Toutes choses qui n'impressionnent guère Paul Canarelli lequel, tout en maintenant son point de vue en ce qui concerne ses droits sur la maison, fait visiter son domaine qui est effectivement magnifique. Ce qui fait dire à ceux qui le soutiennent dont certains de ses clients :
« C'est formidable ce qu'il a fait là ». Une merveilleuse enclave pour « people » dont la presse, y compris sur le continent, s'est fait l'écho.
Mais, une autre presse, ces dernières semaines, s'est intéressée à l'affaire en révélant avec délices cette histoire qui oppose « la millionnaire » à « la loi corse », comme l'a titré Paris Match. En effet, Anne de Carbuccia, à la fois « pour se protéger », et sans doute pour pousser la justice à agir, a fait appel à l'un de ses amis parisien ayant beaucoup de connaissances parmi les journalistes. C'est ainsi que Le journal du dimanche, France 2 puis TF1 se sont intéressés à ce dossier qui, à sa manière, renouait avec une certaine vision caricaturale de l'île où l'on a opposé « la gentille insulaire » au méchant « homme d'affaires » dont on soupçonne les amitiés mafieuses (avant de se consacrer avec succès au domaine de Murtoli, Paul Canarelli avait lancé la discothèque « Via Notte »).
Anne de Carbuccia, elle, est déterminée « à aller jusqu'au bout ». Elle considère presque son action comme une sorte de devoir ». « Moi j'ai les moyens de résister à Canarelli, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Si je ne le fais pas moi, qui va le faire ? » Et elle sait, la presse aidant, que les pouvoirs publics qui, en ce moment, sont à l'affût de la moindre affaire pouvant mettre en cause des notables corses jugés affairistes, pourront peut-être l'aider. Ce qui risque, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, de retomber sur Canarelli qui comme le disent certains observateurs locaux « aurait mieux fait de s'entendre avec elle », y compris pour le bien de son domaine, plutôt que de lui déclarer une guerre qu'il n'est pas sûr de gagner.
Des arguments qu'il ne veut pas entendre tant il se sent fondé à défendre, contre vents et marées, ce qu'il appelle « la terre de ses ancêtres ».

Domaine de Murtoli Corsica Juillet 2008
Le juge botte en touche

Si le tribunal d'Ajaccio a refusé de se prononcer « sur le fond » de l'affaire, il a néanmoins admis l'existence du bail dont se prévalait Paul Canarelli. Anne de Carbuccia a fait appel.
Le 22 avril dernier, en évoquant « un sac de noeuds », expression dont il avait demandé la traduction en corse,
le président du tribunal d'Ajaccio, Guy Jean, avait fait savoir par avance qu'il ne choisirait peut-être pas son camp dans le conflit qui oppose Paul Canarelli, le propriétaire du domaine de Murtoli, à Anne de Carbuccia qui y a acheté, en 2001, une maison du XVIIe siècle dont elle a été expulsée en 2005. Canarelli considérant que son propriétaire, Paul d'One n'avait pas à la lui vendre en vertu d'un bail verbal qui lui avait permis de louer cette maison pendant deux saisons aux clients du domaine et qui, selon lui, aurait dû logiquement lui être vendue à lui. Et non à Anne de Carbuccia
Le 4 juin, presque « comme prévu », le président Guy Jean a donc « renvoyé l'affaire au fond » devant le tribunal de grande instance d'Ajaccio en déclarant « incompétent » le tribunal des référés saisi par Anne de Carbuccia qui voulait récupérer sa maison et obtenir une condamnation assortie d'une astreinte.
Paul Canareli « est satisfait », Anne de Carbuccia est « révoltée »
Il a cependant considéré dans l'ordonnance qui a été rendue qu'il existait bien un bail entre Paul Ortoli et Canarelli, au moment de la vente de la maison. Ce qu'affirmait ce dernier; son défenseur Me Marc Mondoloni soutenant que ce bail n'était pas « saisonnier puisque cela aurait impliqué la restitution au propriétaire des lieux à l'issue de chaque saison, ce qui n'était pas le cas ». Il ajoutait, par ailleurs, qu'au moment de l'achat, Anne de Carbuccia avait eu connaissance « de la situation locative éventuelle des biens apportés ». Ce qui, selon les notaires, n'est qu'une formule classique dans ce genre de vente, mais sur laquelle s'est appuyé le représentant de Paul Ortoli, lors de l'audience du 22 avril, en précisant que cette « mise en garde figure dans l'acte notarié ». Arguments sur lesquels s'est basé le juge pour admettre le bail tout en refusant de se prononcer sur le fait qu'il s'agissait ou non d'un bail commercial dont la rupture entraînerait la nouvelle propriétaire à verser des indemnités à Paul Canarelli qui aurait été « floué » dans cette affaire.
Conclusions de l'ordonnance :
L'occupation des immeubles querellés par Paul Canarelli et sa société la SARL Murtoli n'apparaît pas comme manifestement illicite, mais au contraire comme la suite possible d'un contrat reconnu, passé entre Paul d'Ortoli et Paul Canarelli. » Celui-ci a par ailleurs continué à payer des charges d'eau et d'électricité, y compris pendant la durée de suspension reconnue elle aussi du contrat de bail alors même qu'Anne de Carbuccia et sa famille occupaient la maison. C'est en tout cas ce qu'affirme l'ordonnance qui a été rendue.
Si Paul Canarelli est évidemment satisfait de cette décision judiciaire qui, selon lui, « prouve sa bonne foi », Anne de Carbuccia, elle, est « révoltée » par un rendu qu'elle ne s'explique pas, et dont son avocat, Me Marc Maroselli, a fait appel, sans attendre le jugement
« sur le fond ».
On peut la comprendre puisqu'elle a effectivement acheté cette maison, et cela devant notaire. Et qu'elle en a été expulsée; Canarelli y faisant ensuite des travaux sans même lui rendre ses affaires... « Si ce n'est pas des voies de fait sur lesquelles pouvait statuer un juge des référés qu'on définit comme un juge des libertés qu'est-ce que c'est alors? » clame-t-elle en faisant référence non seulement à sa volonté de récupérer son bien, mais également à la plainte qu'elle a également déposée pour « destruction de bien d'autrui ».
Elle sait désormais qu'elle ne peut plus compter sur son vendeur, Paul d'Ortoli, qui non seulement ne l'a pas aidé à faire valoir ses droits, mais encore est venu conforter la thèse de Paul Canarelli lors de l'audience du 22 avril où il s'était fait représenter par un avocat. Après avoir demandé, en 2001, une « vente discrète » à Anne de Carbuccia. Sans doute pour cacher cette tractation de Paul Canarelli qui ne pouvait plus exploiter commercialement cette demeure comme il l'avait fait pendant deux ans et s'est estimé trompé dans cette affaire.

AFFAIRE DE MURTOLI Corsica Août 2008
LOBBY SOIT QUI MANIGANCE

On a beau être sûr de son bon droit et le faire savoir, on n'en oublie pas de mettre toutes les armes de son côté. C'est ce qu'a fait Anne de Carbuccia-Tazartes dans le conflit qui l'oppose à Paul Canarelli pour la propriété d'une maison du somptueux domaine de Murtoli. La jeune femme qui assure ne plus pouvoir accéder à sa maison achetée à prix d'or, a ainsi fait appel aux services de Paul Boury, spécialiste français incontesté du lobbying, très bien introduit dans les milieux parlementaires et journalistiques. Les conséquences ne se sont pas fait attendre : de Paris-Match à France 2 en passant par une foule de titres de la presse nationale (peu intéressée en général par les litiges fonciers), les médias s'en sont donnés à cœur joie. Il faut dire que Paul Boury est un maître ès communication. Membre du conseil d'administration de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, ami de François Hollande, cet homme d'affaires discret et élégant compte dans son carnet d'adresses quelques dirigeants africains amis de la France (il a été chargé des intérêts de Laurent Gbagbo, indéboulonnable président de la Côte d'Ivoire) ou des investisseurs américains du groupe Carlyle, très actif dans les secteurs de la défense et de l'armement. L'entregent de Paul Boury n'a, hélas ! pas eu l'air de brider la justice ajaccienne. Fin avril, le TGI d'Ajaccio a sérieusement mis à mal l'argumentation d'Anne de Carbuccia Tazartes dans son litige avec Paul Canarelli, qu'elle continue d'accuser de manigances et d'extorsion. Une décision dont la plaignante a fait appel
LA JUSTICE MARCHE SUR DEUX PIEDS
Dans l'affaire de la maison du domaine de Murtoli, que se disputent la propriétaire en titre, Anne de Carbuccia et celui qui estime qu'on n'avait pas le droit de la lui vendre et l'a récupérée après l'avoir expulsée, Paul Canarelli, la justice semble marcher sur deux pieds. Et deux pieds qui n'empruntent pas le même chemin.
En effet, tandis qu'un juge saisi en référé par Anne de Carbuccia a estimé qu'il ne pouvait lui donner raison et a renvoyé l'affaire « au fond » tout en estimant que Paul Canarelli pouvait se prévaloir d'un bail puisque qu'il avait loué la maison pendant deux saisons, le parquet d'Ajaccio, lui, a au contraire donné raison à Anne de Carbuccia en intentant des poursuites contre Paul Canarelli pour « détérioration de bien et vol ». Une affaire désormais confiée à un juge d'instruction alors que Paul Canarelli a été mis en garde à vue le 10 juillet et la fameuse maison perquisitionnée.
Cette affaire est une suite de la plainte qu'avait déposée Anne de Carbuccia contre Paul Canarelli, parallèlement à la procédure en référé qu'elle avait engagée pour tenter de récupérer sa maison. Elle reprochait à Canarelli, non seulement d'avoir récupéré manu militari la maison, mais encore d'avoir fait disparaître les affaires d'Anne de Carbuccia qui s'y trouvaient et d'avoir fait des modifications architecturales. D'où la perquisition destinée à « faire l'état des lieux » et qui a permis à Anne de Carbuccia de récupérer une partie de ses affaires qui ont été retrouvées dans une remise attenante à la maison. Cette enquête a été menée par la brigade de recherche de la gendarmerie en présence d'Anne de Carbuccia, Paul Canarelli et la locataire à qui il l'avait louée (25 000€ la semaine) et qui l'occupait à ce moment-là.
É videmment, du côté d'Anne de Cabuccia et de son avocat Jean-Marc Maroselli, on se félicite de cette initiative. Et du côté de Paul Canarelli et de ses avocats, Marc Mondoloni et Antoine Sollacaro, on la dénonce en rappelant la décision du tribunal des référés, et en évoquant une plainte déposée bien tardivement par Anne de Carbuccia accusée d'avoir « comploté » avec le parquet d'Ajaccio afin d'obtenir gain de cause.
À suivre donc.