FAUNE

 

 

 

 

 



 

La faune

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La géologie

Galerie Faune Corse


La présence d'un relief imposant et le recul de l'agriculture ont permis au maquis de réoccuper une partie des surfaces qu'il avait perdues. Ce maquis protège une faune d'une grande richesse et d'un grand intérêt pour qui sait observer. Une faune regroupant des espèces différentes de celles qui fréquentent habituellement les forêts parfois luxuriantes, les parois rocheuses ou les abords des cours d'eau.

Outre les animaux d'élevage (bovins, ovins,cochons, chevaux, ânes), la Corse est le domaine des lapins de garenne, belettes, sangliers, renards, hérissons, inoffensives couleuvres et sympathiques tortues cistude (espèce protégée).
Fréquenté par plus de la moitié de l'avifaune, le maquis abrite dans sa partie la plus basse moineaux, alouettes, le bruant zizi, perdrix, chardonnerets... le maquis arborescent étant quant à lui le domaine des fauvettes pitchou et mélanocéphales, mésanges, merles noirs (espèce protégée), grivesmusiciennes,
rouges-gorges...

 

Le cerf de Corse. (Le cerf élaphe Cervus elaphus, cervu) occupait une grande partie de l'île, avec une répartition assez homogène au nord et au sud. Puis il subit une régression en raison de la chasse qui lui était faite, restant localisé à la seule plaine d'Aleria dans les années 1930. En 1965, il restait seulement cinq individus dans le domaine de Casabianda, et la population s'éteignit à la fin des années 1960. À l'origine, le cerf est un animal des milieux ouverts et des clairières forestières qui ont dû s'adapter à des milieux fermés dans les maquis corses. Ceci peut expliquer sa petite taille et sa ramure simplifiée. Il habitait alors du bord de mer aux piémonts, vers 800 m d'altitude, remontant vraisemblablement plus haut dans des zones d'estive, vers 1 200 m. Dans le passé, il est possible que certaines hardes effectuaient des transhumances, dans la mesure où la topographie du terrain le leur permettait, habitant des maquis élevés, des forêts de chêne vert, de feuillus, visitant également les châtaigneraies à l'automne.

Dans les bois et les forêts nichent et se nourrissent des oiseaux ayant un régime alimentaire des plus variés: milan royal, mésange, fauvettes à tête noire et pas-serinettes, huppe fasciée nichant dans les cavités des "pagliaghji", des murets et des vieux arbres et bien d'autres encore l'hiver, dans les chênaies, pullulent les geais.

Ces passereaux de grande taille (32 cm), au cri rauque, sont friands de glands.
En altitude, on peut observer l'aigle royal, le Milan royal (Milvus milvus) le faucon, l'épervier, le venturon, la perdrix rouge, l'alouette, l'hirondelle, le grand corbeau, le faucon pèlerin, le gypaète, la chouette effraie, le pic épeiche, le pinson, la remarquable sittelle (dans les forêts de pins laricio), mais aussi la salamandre. Les fauvettes sardes préférant quant à elles les sites arides couverts de cistes et de genêts, l'hiver, en période de neige abondante, le massif du cinto permet d'observer le farouche mouflon Animal symbole de liberté et de résistance, il se différencie de son cousin de Bavella par sa large encolure et une tâche blanche davantage marquée sur son flanc les zones humides et marécageuses sont le domaine des bergeronnettes, gorge- bleus, colverts mais aussi des euproctes, ces batraciens dépourvus de poumons qui respirent par la peau et par la cavité buccale.

Les embouchures des fleuves sont fréquentées par les éperviers, les cormorans huppés, les mésanges bleues, les martinets, les hirondelles, les gravelots , mais aussi par les tortues cistudes, une multitude de batraciens (crapauds, rainettes...) et parfois par quelques vaches.

Véritable sanctuaire, la réserve de Scandola abrite les précieux balbuzards et goélands d'Audoin Il faut signaler enfin la présence d'une espèce endémique de papillon: le Papillon Hospiton dit Papillon Corse ou encore "Papillon des Fées" (A Farfalla di e Fate), il vole de fin avril à juillet et on le rencontre partout en Corse.

 

 

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